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vendredi 10 avril 2009

Acceuil à l'école de Villers sr Lesse le 26 mars 2009


















Dans le cadre Média segniors 2009 ( Doc Valérie Renard ) Le 26 mars une conférence sur La violence à la télévision a été donnée à l’école Communale de Villers s/Lesse
En collaboration avec
Guy Bricteux (CLARA) et l’Amicale Libérale des Pensionnés de Rochefort
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De plus en plus tôt, nos enfants sont confrontés (volontairement ou non) à la violence au travers des médias. A toute heure du jour, les journaux télévisés, les séries, les films, voire la publicité, imposent à leur regard des scènes de violence physique, verbale ou morale. S’il est difficile de toujours les empêcher de voir ce qui se passe, il est néanmoins possible, en tant que parents ou grands-parents, d’en parler avec eux et de les aider à développer leur esprit critique Avec l’aide d’un professionnel dans ce domaine, Mr Bricteux , nous proposons d’aborder ce sujet avec les enfants du cycle 5-8,
Mr Bricteux se souvient et raconte l’arrivée de la télévision dans les foyers, lorsqu’il était petit garçon A cette époque, il n’y avait qu’un seul poste de télévision, 1 seule chaîne en noir et blanc. Avec une antenne placée sur le toit de la maison, on pouvait capter une deuxième chaîne… Les programmes étaient diffusés en soirée, vers 19h et se terminaient aux alentours de 23h-minuit A l’heure actuelle, les très nombreuses chaînes diffusent leurs émissions pratiquement 24h/24h, les appareils sont de plus en plus sophistiqués : fini le noir et blanc, les écrans sont plats et affichent un format 16/9e.
Autrefois, un petit carré blanc apparaissait parfois au bas de l’écran. Cela signifiait que les enfants ne pouvaient pas regarder l’émission qui allait suivre, et même les adultes étaient ainsi mis en garde : les images qu’ils allaient voir étaient violentes, choquantes. On envoyait alors les enfants au lit, mais ils avaient d’autant plus envie de regarder la TV ! Maintenant, plus de carré blanc. Un logo signale que le film est déconseillé aux moins de 18, 16, 12 ou 10 ans (il y a une gradation dans les choses qui peuvent choquer : bagarres, tueries, pornographie…). On continue à mettre les téléspectateurs en garde, même si seule une minorité respecte la signalétique. Certains ne sont pas du tout choqués car ils ont l’habitude de ce genre d’images et se disent que ce n’est que du cinéma. Bref on assiste à une banalisation de la violence et également à l’heure des informations sur l’actualité. On note également la violence verbale (grossièretés, insultes) et la violence dans les dessins animés, au cinéma, effets spéciaux..Trucages. On finirait par trouver ces scènes normales, voire par reproduire la même chose. Même, si on n’y est pas préparé, certaines scènes peuvent être traumatisantes. Quand un enfant regarde un film violent, il peut se le faire expliquer. C’est important d’en parler avec un adulte, ou même, dans un premier temps, avec des copains (à partir du moment où on en parle, certaines scènes violentes n’ont pas de conséquence par rapport aux enfants). Important aussi le fait de regarder un film à plusieurs car, une fois l’émission terminée on a envie d’en parler, de se donner des moments de partage .Mais ce qui est surement dangereux c’est d’installer la TV ou le PC dans la chambre et que les enfants accèdent à tout sans surveillance Actuellement, on assiste à une banalisation de la violence : ce qui aurait été inadmissible il y a quelques années ne l’est plus maintenant. Conclusion :La violence a toujours existé. Même dans les programmes les plus « soft », il y a toujours un moment de violence. On a tous besoin d’avoir un peu peur, puis d’être rassurés par une fin qui se termine bien. Nous sommes demandeurs d’émotivité, le cinéma et la télévision vont exploiter cela mais, chaque jour, on a besoin d’avoir un petit peu plus peur…Actuellement, on assiste à une escalade de la violence due à la multiplication des médias. En plus, on la banalise, on ne lui accorde plus d’importance.